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Le Jour de Mid - Prodrome

Le Jour de Mid - Prodrome

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Par Midam
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Lecteur apatride délaissé au sempiternel labyrinthe fustigé de l'ineffable accointance textuelle phagocytant de manière récursive la pupille tannée, je te parle.
Oui, pour toi, je lance ce rendez-vous irrégulier du jeudi qu'est et sera le Jour de Mid. À flâner sous le cerisier en fleur de la pornographie, il fallait bien que quelques noyaux te tombent dessus.

Avant de parler avec plus de détails de notre conviviale entrevue, un mot pour toi, lectrice. J'espère que tu ne m'en voudras pas d'user ainsi, tout le long de ce Jour de Mid, du terme "lecteur". Vois-tu, il n'est point ici question de "lecteur" au sens du genre. Je ne parle pas exclusivement aux mâles attendris par la beauté graphique d'une courbe de sein. Je sais que la HHH a le bonheur de posséder une part de lectorat féminin, et je l'inclus évidemment dans les lecteurs, au même titre que n'importe quel être ou non-être lisant notre production. Seulement, je voudrais pansexualiser mes propos : parler à des personnes indifféremment du genre de celles-ci. Et pour cela, je dois passer par le neutre historique de la langue française, le genre non marqué : le masculin. Loin de moi l'idée de vouloir abaisser la femme, et manque de temps pour pouvoir révolutionner la langue, je ne fais qu'employer les outils qui me sont disponibles pour me faire comprendre le plus clairement au plus grand nombre. Cela étant dit, n'hésitez pas à me mettre au courant de nouveaux outils linguistiques. J'en raffole.

Lecteur apatride, disais-je, je te sens perdu dans les lettres. Je sais qu'à l'heure du YouTube, il est bien plus simple de s'aveulir sur son fauteuil ou son lit pour parcourir d'un œil saisi la succession de photogrammes numériques sur le lecteur dudit site. Moi-même, il m'arrive de m'y abandonner entre un Dostoïevski et un Larcenet. Ou inversement.
Mais effectivement, dès qu'il s'agit de lettres, de mots, d'ensembles de phrases et de paragraphes entiers, je te vois fuir au plus vite, préférant t'attacher diligemment à la récompense de l'attente mensuelle plutôt que te délecter du plaisir qu'offre la compréhension d'une phrase pleine de sens. Certes, malgré bien des efforts pour vulgariser le procédé, cela reste à bien des égards une complaisance snobinarde. « Voyez, je me gausse à l'esprit littéraire ! » dira le plus vilain des cygnes.
À l'ordre du jour, il tient donc plus souvent de la loi picturale, mouvementée ou non, que de l'ordre verbale. La verve populaire, auparavant si forte que deux tours l'une sur l'autre pointant fièrement vers la thermosphère avaient à envier son ineffable dressement, est quasiment oubliée, modiquement usée pour classifier images et vidéos. Pourtant, tu n'es pas sans savoir, ami lecteur au cœur débridé, qu'internet, endroit de la maltraitance littéraire où s'intensifient les lieux de cultes en faveur du pittoresque, est à la base écrit. Entièrement et intégralement écrit. Un langage quelque peu différent de ceux utilisés couramment, certes. Mais tout différent qu'il soit, c'est un langage avec des règles orthographiques et grammaticales. C'est la base. Et si les soubassements donnent le sommet, solidifions les fondements pour ne pas tomber de haut.

Allons, lecteur perverti ! Je sais, j'en suis sûr et l'espère, qu'il reste en toi des forces inextinguibles promptes à défier le moindre pavé de gris visuel lettré. Affirme-toi et lève ton bras trop souvent amolli par l'unique usage d'amener à la main. Démarque ta capacité à lire et à écrire. L'écriture, des bas-fonds comme des précieux, est une force. Lecteur en manque d'ennui, je te lance un ultimatum : écris.
La calligraphie est pas mal dépassée, qu'à cela ne tienne. Un clavier d'ordinateur fait office de plume à l'encre discrétionnaire. Prenons tous exemple sur ces pseudo-écrivains du numérique et écrivons. Peu importe quoi. "Zogadibi boulala" est aussi pertinent qu'une phrase ou un roman de Marc Levy. Prônons l'ère de la décadence, canonisons la déhiérarchisation, exaltons le plaisir du tapotement azertyque, mangeons des crêpes.

Lecteur affamé d'un manque de probité, aussi sûr que la V3 du site sortira cette année, il est temps de se démarquer.

J'invite, en bonnes instances, quiconque aurait parcouru ce Jour de Mid, à laisser une lettre, une ponctuation, un mot, une phrase… peu importe, dans les commentaires attachés à ce billet.

J'invite aussi les personnes s'étant senties insultées par mes propos, pensant que je les traitais d'ignares analphabètes comme leurs pieds, à m'insulter solennellement devant une audience visible dans un théâtre d'exaltation vicinale situé dans les commentaires attachés à ce billet.
Sache, malgré tout, que si c'est le cas, et que tu m'insultes solennellement devant une audience visible dans un théâtre d'exaltation vicinale, j'aurai un pincement au cœur, parce que je t'aime fort. Surtout toi.

Lecteur anonyme. J'arrête ci-bas mes provocations politico-numérico-réactionnaires du dimanche – ce qui semble naturel, jeudi étant céans – pour te donner rendez-vous un futur jeudi proche. Peut-être ferai-je l'apologie du nazisme. Il paraît que c'est interdit, alors tentons le diable.

Lecteur anonyme, reste anonyme, pas invisible.