Gode save the gouine !
Étant celui qui gère la HHH, j'aime être proche de mon équipe, les connaître et les rencontrer, tout ça dans le but (secondaire) de faire en sorte que cette équipe tourne le mieux possible. C'est pourquoi la semaine dernière je suis monté voir une de nos traductrices (Toya-9) en Angleterre. Récit d'un voyage mi-figue mi-raisin.
--- Départ de France ---
Jeudi 24 mai 11h36, je prend mon TGV à Lyon, direction paris pour choper mon eurostar. Petit passage par le RER D, fidèle à lui-même : c'est chaud, ça pue, et c'est bruyant... oui un peu comme un bébé. Arrivée gare du Nord pour l'eurostar, passage à la douane obligé (et ouai, on sort de la VRAIE europe) et me voila assis dans ce qui semble être un TGV pour playmobil. Moi qui ne suis pas le plus "crevette" des hommes, je me retrouve plié façon origami dans ce train bondé en direction de "l'autre côté de la Manche". Mon voisin, un anglais pur sucre, se recroqueville dans son siège pendant tout le voyage pour éviter de m'effleurer le coude. Peut-être pensait-il que ça faisait trop "gay" ou alors, c'est le fameux "flegme anglais"...
--- Question de sécurité nationale ---
Après deux petites heures, dont 20 minutes de tunnel sous la manche (ouai c'est juste un grand tunnel, rien de spécial), arrivée gare de Ashford International, la première gare anglaise après le tunnel. J'essaye de sortir de cette immense gare VIDE, 30 pékins sont dispatchés un peu partout, il règne un silence d'église. Sur le mur, une série d'affiches "Avez-vous vu cette personne", différents visage d'un peu toutes les origines ethniques nous rappelant que si l'ont voyait un terroriste il fallait appeler ce numéro. BIENVENUE EN ANGLETERRE ! Anxiogène au possible, j'allais être servi pendant mon séjour.
Toya me récupère et nous prenons l'équivalent de notre TER pour rejoindre Canterbury dans le comté du Kent : le jardin de l'Angleterre. Je vous invite à y aller pour son architecture typiquement anglaise et sa verdure, même en plein centre-ville, on ne se sent pas vraiment en agglomération.
Si vous allez voir la cathédrale de Canterbury un jour (haut lieu saint de l'église anglaise et lieu où ont été tourné certaines scènes de Harry Potter), pour éviter de payer £9.5 (soit 13.5 €), dites que vous venez allumer une bougie à la personne qui surveille la sortie, elle vous laissera entrer gratuitement (vérifié de mes yeux). Toya me fait parcourir un peu la ville, et je remarque une chose : sur tous les panneaux d'interdiction ou du Code de la route, on vous donne le montant de votre amende en cas de non-respect... "Vous avez été prévenu"...
Être piéton en Angleterre : faites attention, ils roulent à gauche. Vous le saviez déjà ? Alors rappelez-vous en car, vous risquez bien de vous faire écraser parce que vous aurez gardé vos réflexes du continent avant de traverser.
Sur le chemin du retour chez Toya, je remarque un autre panneau au détour d'une petite allée passant derrière des maisons : "Neighbour Watch Zone". Toya m'explique le truc : cela signale un comité de surveillance de voisinage, qui a un deal avec la police locale. "Vous avez été prévenu"...
--- So British : spécialités et autres inepties anglaises ---
Ceux qui me connaissent bien savent que je ne rate jamais l'heure de l'apéro ! Et bien ceux d'entre vous qui sont comme moi, n'allez pas vivre en Angleterre. Ça vous ruinerai. Toya avait prévu un barbecue le soir avec quelques amis et amis d'amis, ni une ni deux, en bon français, je décide d'aller chercher quelques fluides alcoolisés.
BORDEL DE MERDE J'EN AI ENCORE MAL A L'ANUS !
J'ai payé £19.95 (28€) pour : 4 litres de bière (16 canettes) + 2 redbull + 2 paquets de chips. ARGH. L'alcool est exactement deux fois plus cher que chez nous, comptez l'équivalent de 30€ pour une bouteille de vodka type Absolut, et pas moin de 10€ pour le moindre pack de bière. C'est pareil pour le tabac, prévoyez avant de partir (15€ pour un paquet de 40grs de Drum par exemple)
Tout est de cet acabit : la bouffe, les fringues, les transports, TOUT. Tout est cher. Mais ceci explique le comportement auquel j'ai eu droit de la part des "angliches" lors de ce barbecue. Quand "nous" achetons quelques choses pour une soirée, même étant étudiant, tout part sur la table commune et tout le monde se sert. En Angleterre, non. Chacun amène sa boisson et la garde avec lui tout le long de la soirée, sans faire tourner. Le partage n'existe pas ou peu, d'où l'étonnement de certaines personnes quand je leur ai offert, de bon gré, mais presque par pitié, une simple bière. L'alcool est tellement cher qu'on ne la partage pas. Mais cela semble aussi provenir de leur non-culture de la table.
On retrouve le même comportement qu'aux États-Unis : personne ne prend le temps de se poser autour d'une table, manger, boire, discuter ensemble. Il se dégage une certaine froideur dans les rapports humains en milieu social intime alors que paradoxalement votre épicier du coin est presque votre pote quand vous lui achetez un truc. Ceci pourrait provenir aussi de la qualité de la nourriture anglaise.
OUI ON MANGE DE LA MERDE EN ANGLETERRE. Ah bordel ! Horreur et damnation ! Si il n'y a qu'une chose de vraie sur ce qu'on peut dire des Anglais, c'est bien la nourriture dégueulasse. Je ne sais honnêtement pas comment on peut arriver faire de la cuisine qui est soit sans goût, soit tellement immonde que votre chien n'en voudrait pas. Vous ne trouverez jamais un steak haché pur boeuf, sauf sur commande. Il y a NECESSAIREMENT une préparation pour la viande : épicée, marinée, fumée, j'en passe et des meilleurs. Enfin tout pour niquer un superbe steak. Seul point positif : le fish & chips, spécialité anglaise si il en est : le meilleur poisson pané que j'ai jamais mangé.
Dernière petite spécialité : la fille anglaise. En cas d'achat ou d'acquisition d'une femelle de type britannique : prévoir un rouleau de tissu. Si en France, on a inventé la mini-jupe, en Angleterre ils ont inventé la maxi-mini-micro-jupe. Qu'elle pèse 40 kilos tout mouillé ou 120 kilos sec, la fille anglaise s'habille peu ou prou de la même manière. En France on dit "s'habiller comme une pute", en Angleterre on dit "je sors avec des potes ce soir"... "mais avant j'appelle le plâtrier ", car, oui, elle appelle un putain de maçon pour se faire ravaler la façade. je crois n'avoir jamais vu autant de maquillage sur le visage d'un humain, sauf la fois où j'ai dû embaumer un motard qui s'était viandé salement (mais ceci est une autre histoire). À la truelle ou au crépi, la femelle anglaise plie la nuque sous le poids de son fond de teint et de son mascara.
--- Le départ ---
Après 4 jours d'Angleterre, je dois rentré chez moi (car je bosse demain), go pour l'eurostar, et là PAF. Ma gueule de barbu n'a pas du leur revenir. C'est la douane anglaise qui s'occupe de mon cas. j'ai presque fini à poil car ces cons ne comprenaient pas que mes bottines avaient du fer dessus et que c'était la raison pour laquelle ce putain de portique sonnait. Arrivé gare du Nord à Paris, je me précipite m'acheter une bière a 1,2€ la boîte de 50cl et la sirote tranquillement le long du quai en fumant ma cigarette et en rêvant au magnifique steak qui m'attend chez moi à 2h de TGV d'ici.
Qu'il fait bon vivre en France !
Sinon samedi c'est sortie sur IRC, vous y retrouverez : un nouveau volume, du Stretta, du B38C, Soul Chain, Shining Musume, et du Triple H.
A samedi les loulous !